Le concept est connu depuis quelques années au Royaume-Uni sous le nom de « Dry January ». La Belgique en est également à la 6e édition de sa « Tournée minérale ». L’idée est simple : se passer de l’alcool pendant un mois.
En France, la communication autour du Défi de janvier présente surtout ses bénéfices : en ne consommant pas d’alcool, on dort mieux, la concentration est meilleure, on économise de l’argent, etc. Mais la majeure partie des bienfaits se situe au niveau de la santé. Des périodiques tels que Le courrier des addictions ou Psychotropes sont à même de vous renseigner sur le sujet et sont disponibles au centre de documentation de La Chartreuse.
Le Défi de janvier permet également d’évaluer son rapport à l’alcool. Alors que la Ligue contre le cancer révélait récemment que 31% des Français déclarent dépasser le seuil de consommation recommandé par Santé Publique France, la banalisation de l’alcool continue de gagner du terrain. La crise sanitaire semble également jouer un rôle, puisque 17% des participants à l’étude affirment boire davantage depuis le début de la pandémie de Covid-19.
Si vous souhaitez aller plus loin, le centre de documentation possède plus de 60 références sur le thème de l’alcoologie. Des ouvrages généraux tels que Se libérer de l’alcool en clair de Thomas Wallenhorst, mais aussi plus précis comme L’alcoolisme au féminin du Dr Laurent Karila sauront vous informer. La bande dessinée Mon père, ce poivrot de Stéphane Louis ravira les amateurs et amatrices de lecture plus légère.
Au Centre Hospitalier La Chartreuse, c’est EOLE, l’unité de médecine addictologique, qui propose des soins spécialisés et des sevrages depuis 1988.
